What are logical fallacies? |
Saturday, October 21, 2017
Monday, October 16, 2017
L'amour ordinaire
L’Amour Ordinaire
Monsieur José descend les
dernières marches qui le séparent du hall d’entrée de son immeuble. Il jette un
coup d’œil furtif dans le miroir du vestibule pour vérifier sa présentation, juste
avant d’appuyer sur le bouton commandant l’ouverture de la porte d’entrée. Une
douce matinée l’accueille dans rue. L’air a troqué sa rudesse hivernale pour
une agréable clémence printanière. Des points verts éclosent sur les branches
noires et glabres et annoncent les beaux jours à venir.
Comme chaque
matinée ouvrable, il se met en marche pour gagner sa voiture stationnée, comme
toujours, deux rues plus loin. La journée au bureau s’annonce légère : en
employé modèle et expérimenté, monsieur José a pris de l’avance sur les tâches
de la journée. La hâte inutile, sa démarche se fait nonchalante pour profiter pleinement
du sirocco printanier qui caresse ses bronches à chaque respiration.
Une demi-douzaine
de minutes sont à peine passées que son véhicule est déjà en vue. Alors qu’il
s’approche de la portière côté conducteur, monsieur José remarque un rectangle
blanc pris en tenaille entre le pare-brise et l’essuie-glace. La curiosité le
pousse à se rapprocher et se pencher sur le capot. L’examen visuel de l’objet
révèle qu’il s’agit d’une enveloppe. La main droite de monsieur José happe le
courrier, pendant que la main gauche soulève le couvercle de papier pour se
saisir de la lettre qu’il contient, et de la lire.
« Monsieur,
Je commencerai
par vous présenter mes excuses de m’adresser à vous de la sorte. Vous êtes un
sieur, certes, mais vous n’êtes pas mien. Vous ne me connaissez pas, mais vous,
vous ne n’êtes pas inconnu. J’espère que mon approche épistolière vous touchera
sans vous effrayer. Il se trouve que ma plume est plus audacieuse que ma
bouche, aussi je me risque à vous écrire ce que je n’oserais jamais vous dire. Voyez-vous,
je vous ai aperçu un jour au détour du hasard, et depuis je vous aime. Votre
apparition se trouva être une révélation. Depuis des jours qui me paraissent
des années, je fais tout pour vous voir, et rien pour être vu de vous. À vrai
dire, je n’y suis pour rien. Mon libre-arbitre est sous le diktat du tyran de
l’attirance qui me commande mes actions. Je vous regarde avec attention, oui.
Non pas pour vous posséder, mais pour vous admirer béatement.
Mais je connais
la vipère calomnieuse qui dort au fond de l’âme humaine. Je connais le bruit de
sa langue qui persifle, et le goût âpre de son venin qui tourmente. Je sais que
ces mots que je vous écris seront perçus par les juges de la basse-cour comme risibles,
ou abjects. J’ai conscience que les pharisiens y verront un pêché contre-nature
passible des flammes du bûcher, ou de l’enfer. Moi, je ne souhaite que brûler
de passion pour vous. Je ne vois rien de déviant dans le fait de désirer votre
amour, et que du fiel dans leurs cœurs. Pour d’autres, l’amour est beau et
vertueux. Entre nous, il est vice et ignominie. La beauté, et la vertu, si
elles existent, se distinguent de la laideur et du vice que si elles
s’appliquent en toute chose de manière absolue.
Derrière ma plume je rougis de vous
l’écrire : je souhaite entrer dans votre vie pour compléter la mienne. Si
les relations humaines sont souvent transitoires, l’amour que je vous propose
est définitif. Je comprends que ma démarche vous surprenne, ou vous effraye. J’imagine
que jamais auparavant l’on ne vous ait sollicité de la sorte. Toutefois, vous
voir au loin ne me suffit plus. Je souhaite vous connaître. Je ne connais pas
votre situation affective, il se peut que vous ne soyez sensible à ma
proposition. Dans ce cas je disparaîtrai, et vous n’entendrez plus jamais
parler de moi. Peut-être vous faudra-t-il un peu de temps avant d’accepter et
comprendre. J’attendrai le temps qu’il vous faudra. Je ne m’attends à rien,
mais espère tout de votre part, car le rêve est la vie.
Philippe »
Tuesday, August 1, 2017
Blessed Among All Women
My classroom was the
first next the nun’s lounge. It was a typical room where academics are learned
the hard way. Students in dark blue uniforms sat at single desks with nothing
in their field of vision other than an oversized crucifix, a black board, and a
nun teacher. The only sound admitted there was complete silence. The teacher’s
lecturing voice, the white clay whining against the board and the students’
pens rubbing against the paper were the only tolerated exceptions to the strict
rule. A rule is only a rule if a punishment is duly enforced against those who
chose to be flippant. On the wall across the crucifix, an instrument the size
and shape of a cane but with a different purpose was hanging to remind and
redirect the deviant ones. The only unauthorized noise I ever remember were loud
female laughs coming from the nuns’ lounge. I always wondered what in that
whole place could possibly trigger any form of hilarity.
I graduated from Mount Carmel without ever
finding out what, or who the jokes were on. I went on to college, and never
really gave much thought to my time spent there after that. I didn’t keep in
touch with any one, either. Lives get shuffled, and childhood friendships fade
as adult personalities flourish. People usually love to recall the memories
they cherish, and clearly there was nothing endearing for me to remember. Those
years were fossilized in my past, and had no business doing in the present. Or
so I thought.
One morning, in line to
order at my local coffee shop, I though the wait would be smoother if I would
grab one newspaper from the fixture. I skimmed through the headlines to see if
something less ordinary would catch my fancy. Wars, scandals, politics, only
old news on that day. I was about to give up and put the smelly paper back when
right at the bottom of the page a quirky article screamed for my attention:
“First Lesbian Wedding Celebrated in Town.”. I thought to myself “This place is
finally learning”. I quickly turned the pages to get to the full article. Once
I reached page 10, I eyed a picture showing two brides holding hands, smiling
from ear to ear while posing for the photograph. I wouldn’t have thought more
of it had the two wives not been sisters O’Riordan and Katolicsky, former Mount
Carmel math and English teachers, respectively.
Barely able to keep my
jaw from dropping, I approached the counter to pay for the paper, and left the
coffee for another time. The news had gotten me more awake than 20 expressos in
a row. I kept reading without wasting a second. The article was recounting how
the “two newlyweds had met while working as teachers at the same school. They
had been secret lovers for 20 years before deciding to quit religion, and
benefit from the new legislation on same-sex marriage”. I finally knew the
reason for so much laughter and happiness back in that nun’s lounge room. I was
also happy I now had a new old sweet memory.
Tuesday, July 18, 2017
Sex Seeking
Sex is the sixth thing I want to do
The most. Seriously, sex seems to
Satisfy the soul I so ought to taste it
Sadly, sex is so similar to soccer
Seldom someone can enjoy single.
Simply stop being so sappy
Suggests sometimes saucy Sally
Certainly, I say. Suddenly I see
Such a sensual miss in the street
I go straight to her ask something sweet
Sweety, certainly not she answers.
Some say sex soothes souls
I swear sex seeking solely serves sorrows.
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