Sunday, August 12, 2018

Is it true that Black slaves accounted for 10% of Lisbon's population in the 18th century?


        Before discussing whether the claim stating that Lisbon’s population was comprised of 10% of Black slaves in the past is true or not, I will run quick internet search. If one were to google “Lisbon population 10% Black slaves”, one would find that a great deal of the results pertain to websites of pan-African/Black supremacist obedience websites, and also some Nordic White supremacist forums. This alone tells you this is a controversial topic one should be eager to read about but slow to believe.
Portugal, as a leading force in maritime discoveries and the Atlantic trade, was long involved in Black slave trade, no question about that. Some source claim that in 1550 Lisbon was home to approximately 10,000 Black slaves. The existence of Black slaves in Europe is nothing new. A Black slave market existed in Lisbon. There was even a Black neighborhood Mocambo. Some sources also report that a pit burial existed for Black to prevent their corpse to rot in the city Rua do Poço dos Negros thereafter


Blacks enslaved in Europe wasn’t only a Portuguese affair. In the Renaissance days, many aristocrats across Europe owned African slave. There is the story of a French countess whose name I can’t recall who had a few slaves working for her. At one point, the countess became pregnant and 9 months later gave birth to what looked like a mulatto baby. When people started questioning the newborn’s unusually dark completion and Negroid features, it was explained to them that the countess’s immoderate love for chocolate was the reason for the child’s dark completion.
However, in Lisbon’s case the numbers claimed are particularly high. 10,000 Blacks is way too important number for them not leave a mark on local demographics. What is this claim backed up with? One of the main evidence advanced to support the claim is this painting.


This piece, supposed to have been painted in the 16th century by an unknown Dutch artist, depicts a waterfront area of Lisbon pre-dating the earthquake where many people congregate including many Black slaves, and even what looks to be a Black nobleman riding a horse on the right side. This painting could the argument irremediably proving not only that the Black population was indeed important in Lisbon in the 16th century, but also that social mobility was possible for people of color. However, this painting is most likely a hoax. Its author is unknown, it suddenly appeared in England in the 19th century, and the paint is pretty much intact which wouldn’t be compatible with a nearly 500 years-old painting.

As a conclusion, while there is no doubt African slaves existed in Lisbon as well in many other European cities, the claim that they accounted for 10% of the population is still to be unequivocally proven. In fact, up until the 70’s, Blacks were a rarity in Lisbon and non-existent in other areas of the country. In fact, except for those who had traveled to the colonies most Portuguese had never seen a black person. Now it seems that this “10% theory” is used by many partisan-minded people trying to push their agenda. Some will use it as attempt at proving that Portuguese people have Sub-Saharian ancestry and are “less White than real Whites”. For others it comes in handy to prove that Black Africans are everyone’s ancestors. Some others may mean well and rely on it to advocate for racial equality. While it is a legit fight, none should invent historical facts just to prove their point no matter how valid the point is.

Thursday, May 24, 2018

Épître de Jésus Christ aux Chrétiens des siècles à venir



    L’homme vêtu d’une tunique sale et décousue se lève pour se signaler, et prendre la parole parmi la multitude assise. D’un geste de la main, il balaye les cheveux longs et reluisants qui lui obstruent le regard, et émet un son guttural pour éclaircir sa voix. Il lève les yeux vers le ciel intense, bleu et brûlant, puis le posent sur le locuteur qui domine l’assemblée attentive. 

­­­‒ Rabbi, dit-il, est-tu vraiment celui qui est homme fait de la chair de l’Éternel, et dont les pouvoirs impossibles rendent la vie éternelle possible à quiconque crois en toi ? 

‒ Mon frère, toi dont les yeux font douter l’esprit, et vous tous qui écoutez assis les paroles, entendez ce que je vous dis. Vous qui êtes nés, êtes condamnés deux fois : à vivre, puisque vous êtes nés, à mourir car vous êtes vivant. Il en est ainsi car le Père qui trône depuis les cieux l’a dicté le jour de la création. Mais qu’y-a-t-il au monde de plus miséricordieux que l’amour d’un père pour ses enfants ? Croyez-vous qu’il existe quoi que ce soit qu’il ne puisse, Lui qui a fait toute chose ? Pour vous préserver du froid, Il a créé le soleil, pour rassasier vos estomacs il a vous donné les figuiers. C’est pour racheter vos pêchés du tourment de l’enfer, et sauver vos vies du chaos de la mort éternelle qu’Il m’a envoyé. Vous mourrez, mais mangez ma chair, buvez mon sang et vous vivrez. Une armée d’anges vous ouvriront les portes du royaume de la résurrection et de la vie éternelle.  

‒Rabbi Jésus, questionne l’homme encore, tu sauves de la mort, mais qui sauves-tu ? Rachètes-tu les fautes du Juif comme celles du Gentil ? Ouvres-tu les portes de ton paradis aux non-circoncis ?

‒La tanière est la demeure des chiens, le temple celle des prêtres choisis de l’Éternel. Vous autres, enfants d’Israël, avez été élus parmi les nations depuis le jour ou le Père s’est allié à Abraham pour faire de sa descendance son peuple, un peuple de prêtres pour l’éternité. Les portes du royaume de Dieu s’ouvrent devant ceux qui le craignent, ceux qui portent le signe d’Abraham. 

      Mais je vous l’annonce, aussi soyez mes témoins : un autre viendra après moi. Le ventre et le sein d’une fille d’Israël lui donneront le jour et le lait en la terre connue comme Tarsus. Il sera circoncis le huitième jour, mais se fera le serviteur de Satan. Mon père créera les mots les plus cruels et effroyables pour décrire son ingrate créature. Une fois qu’il aura atteint l’âge d’homme, il proférera de démoniaques prophéties, travesti en vrai prophète devant les multitudes. Les enseignements de cet apôtre de la fourberie feront mentir les saintes écritures. Il n’y aura de chemin que ses pas ne dispenseront de fouler pour propager sa parole. Ce faux apôtre séduira plus de cœurs et d’âmes qu’on ne pourra en compter. Il prendra pour apôtres d’impurs créatures coupables idolâtrie, qui feront de lui leur prophète. Ces hordes de poussière d’homme se rueront vers lui comme des malheureux qui, assoiffés par la chaleur du désert, courent vers un mirage en croyant trouver une oasis et espérer y boire de l’eau fraîche. Le pêché dont il se rendra coupable, et qui perdurera pendant les siècles à venir, sera plus infâme, plus odieux encore que le meurtre de Moise et d’Abraham. Cette créature que je vous annonce se retournera contre son créateur, pour se faire Dieu à la place de notre Seigneur. Il blasphèmera la sainte l’alliance entre l’Éternelle et son peuple Israël, pour la porter aux pieds des goyim et conclure une alliance avec eux, comme le pain qui tombe de la table est souillé par le museau des chiens galeux. Les promesses du prophète usurpateur profaneront les portes du royaume de mon père, pour y laisser pénétrer les multitudes de Gentils, engeance de vipère, en mon nom.